Je ne bataille plus avec la mairie de Toulouse pour améliorer la qualité des repas dans les écoles du primaire, mon fils étant désormais au collège. Cependant, je suis restée en contact avec le collectif Qualité Cantines Toulouse, et je suis la progression du chantier. Une progression bien lente.
En ce 1er jour du printemps 2019 a eu lieu au Capitole une nouvelle réunion de travail entre le collectif Qualité Cantines Toulouse et les représentants de la mairie de Toulouse et de la cuisine centrale.
Etaient présents : 5 membres du collectif Qualité Cantines Toulouse, Mme Susset (conseillère municipale déléguée à la restauration), Mme Lalane de Laubadère (Adjointe en charge des affaires scolaires), Mme Sandra Estrade (directrice de la cuisine centrale), M. Decourt (Directeur adjoint de l’éducation).
Un grand nombre de sujets ont été évoqués parmi lesquels :
- La mise en place des barquettes en cellulose remplaçant les barquettes en plastique, retardée de janvier à mi-avril 2019,
- Les questions sur la traçabilité de la matière végétale composant les nouvelles barquettes, notamment en matière de résidus de pesticides,
- L’absence de solution concernant leur compostage / recyclage,
- Les mesures envisagées pour réduire, dans les cantines toulousaines, un taux de gaspillage supérieur à la moyenne nationale,
- La stagnation côté amélioration de la qualité des produits et augmentation de la part du bio dans les assiettes des enfants.
Le collectif Qualité Cantines Toulouse m’a transmis le compte-rendu de cette réunion : il est particulièrement riche et détaillé. Je vous propose de publier ce compte rendu en plusieurs « épisodes » que vous retrouverez sur le blog prochainement.
En attendant, je ne peux que saluer la ténacité, la persévérance, et les positions éclairées des membres du collectif, toujours soutenus par un grand nombre de parents toulousains. Ils font face à un mélange d’inertie, de réponses évasives, de retards, et de ce qui relève d’une impuissance chronique due à un système : la production à l’échelle industrielle des repas de nos enfants dans les écoles du primaire.
Sachez simplement qu’en préambule de la réunion du 20 mars, ainsi que le relatent les membres du collectif : « Mme Lalane de Laubadère a été un peu choquée par un article relatant notre visite de la cuisine centrale sous entendant les mauvaises conditions de travail des agents et notre trait d’humour sur la cuisine industrielle (allusion au personnage de Tricatel dans le film « L’aile ou la cuisse »).
Le collectif poursuit en affirmant : » notre volonté n’est pas de dire que les agents travaillent mal, mais plutôt de rappeler que la fabrication des repas par une cuisine centrale en liaison froide équivaut à faire le choix de la cuisine industrielle au détriment du goût, malgré la bonne volonté des agents. Enfin, cette remarque est à la mesure de notre stupéfaction en visitant les lieux où nous nous attendions à découvrir… une cuisine avec des cuisiniers ! Et non des agents travaillant à la chaîne (ouvertures de boites de conserve, mise en barquette, pesée, etc.) »
A très bientôt donc sur ce blog pour la suite du compte rendu de la réunion du 20 mars !